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Les viticulteurs bordelais confrontés au mildiou

Le 20 juillet 2007

En Gironde, les vignes sont attaquées par un parasite, le mildiou.

Ils n’avaient rien vu de tel depuis 1977. Les viticulteurs bordelais font face cette année à une épidémie impressionnante de mildiou. Les grappes et feuilles de vigne sont recouvertes de ce parasite reconnaissable à sa forme en « tâche d’huile ». La faute à qui ? A la météo bien sûr. Deux mois pluvieux ont entraîné sa prolifération. Entre mai et juin, la pluie est tombée entre un jour sur deux et deux jours sur trois selon les zones. Un facteur climatique favorable à ce pathogène importé d’Amérique en France à la fin du 19ème siècle, lors de la reconstitution du vignoble français. Sa force de frappe est considérable et complique la tâche des viticulteurs. Autant de mildiou, c’est beaucoup d’interventions.

Des interventions coûteuses.

Les viticulteurs devront probablement pratiquer en moyenne trois interventions de plus que lors d’une année normale. Nous connaissons cette maladie depuis longtemps, et nous savons la gérer. Elle aura forcément des conséquences sur la récolte. Fort heureusement, les quotas prévus dans les décrets d’application d’appellation d’origine contrôlée font que l’impact sur les déclarations de récolte pourrait ne pas être trop important à l’échelle du vignoble bordelais. En effet, les producteurs ont l’obligation d’un rendement maximum à l’hectare. De plus, les vendanges vertes ont permis d’éliminer certaines grappes touchées par le parasite. Fin juillet, les viticulteurs sauront un peu mieux les conséquences de cette « année à mildiou». Le retour du beau temps, début août, pendant une quinzaine de jours serait pour les viticulteurs la meilleure solution pour éradiquer cet élément pathogène. Particulièrement vorace, il s’attaque également aux tomates et pommes de terre.

Source : www.lefigaro.fr